La carte postale d’Anne Berest

Meet Anne Berest herself!

Un jour, la mère d’Anne reçoit une carte postale datée d’il y a 10 ans, non signée. Cette carte postale représente l’Opéra Garnier de Paris et a pour seul texte les prénoms de ses grands-parents de sa tante et de son oncle, tous morts à Auschwitz en 1942.

Des années plus tard, Anne décide d’enquêter sur cette carte postale et remonte le fil du passé familial.

La première partie, qui raconte la vie et la mort des arrières grands parents d’Anne Berest, est poignante.
Puis se mêlent passé et présent entre la vie de sa grand-mère vs sa relation avec sa mère.

Maman … Il y a bien un moment où l’on ne pourra plus dire « on ne savait pas »…

L’indifférence concerne tout le monde. Envers qui, aujourd’hui, es-tu indifférente? Pose-toi la question. Quelles victimes, qui vivent sous des tentes, sous des ponts d’autoroute, ou parquées loin des villes, sont tes invisibles?

Bien que l’on parle de sa famille, Anne Berest est très factuelle dans son récit et la romantisation y a peu de place.

J’ai trouvé l’histoire passionnante, révoltante et j’ai beaucoup appris. Mais il faut bien reconnaître que ce livre m’a miné le moral. Il est très difficile d’accepter que tout cela ait pu être réel. C’est pourtant une lecture nécessaire qui met en lumière les tentatives de mise sous silence de ce passé effroyable.

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