Le temps d’une balade dans la ville de Sarlat et d’une soirée en terrasse, j’ai lu mon premier Marie-Bernadette Dupuy.
Nous sommes en Dordogne.
Albane est une jeune institutrice, fille d’un noble à la fortune déchue, et orpheline de mère.
À l’ouverture du roman, nous sommes à l’aube de la seconde guerre mondiale et Albane recueille deux femmes, une mère et sa fille, en fuite depuis l’Allemagne nazie.
Mais Albane fait aussi la connaissance de son nouveau voisin, un homme beau mais détestable, qui semble avoir pour passe-temps de mener la vie dure à Albane et son père.
Et puis Albane est fiancée à Louis, l’instituteur. Celui-ci souhaite l’épouser au plus vite par peur de la guerre mais surtout parce qu’Albane, très croyante, ne cédera pas au désir en dehors du mariage.
Lorsque la guerre éclate, tout bascule dans la vie d’Albane…

Je me suis accrochée à cette lecture car j’avais envie depuis si longtemps de découvrir cette autrice! Jamais je n’aurai pensé peiner autant!
Albane est une jeune femme fière, courageuse, belle et …. Tellement fade! Tout est si lisse dans ce roman! Albane m’a semblé être une caricature d’un personnage féminin romanesque et je n’ai pas réussi à m’attacher à elle.
Malgré les événements tragiques, l’histoire se déroule sans accro, parfaitement lisse, de façon plutôt prévisible souvent, et l’éclat de rébellion que j’attendais n’est hélas pas arrivé.
Plus jeune, j’ai lu énormément de sagas historiques sur cette période, ma madeleine de Proust restant bien sur l’histoire de Léa et Français dans La Bicyclette Bleue.
Alors peut-être me suis-je lassée?
Peut-être que Léa est trop présente dans mon cœur ? Il est certain qu’il faudrait une héroïne incroyable pour tenir la comparaison avec Léa.
Toujours est-il que je suis passée totalement à côté de ce roman et que cela m’a beaucoup déçue. J’avais tellement d’attente !